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Dans son deuxième roman, paru en mars chez P.O.L., Suzanne Duval retrace une histoire minuscule et chavirante, celle d’un avortement.
Suzanne Duval
Ta grossesse
(P.O.L.)

« La tranquillité des bêtes calme ton chagrin, elle lui dit d’être sage. » 


C’est un « sujet de société », une conquête sociale dont on oublie presque qu’elle a pu s’arracher de haute lutte : pourtant, quelque place qu’elle ait pu prendre dans la sexualité et le devenir des femmes depuis ses quarante-cinq ans d’existence légale, l’ivg n’en est pas moins un objet romanesque discret. Annie Ernaux, dans Les Armoires vides (1974), puis L’Événement (2000), lui avait donné ses lettres de noblesse ; Suzanne Duval ne cache pas sa gratitude à l’égard de ces text...

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