Une agence immobilière : voici un lieu littéraire inaccoutumé, auquel Suzanne Duval aura su donner ses premières lettres romanesques. Si son personnage a quelque chose d’une agente secrète, ce n’est jamais qu’en image, en imagination presque ; aventureuse, l’agente ne l’est guère qu’en rêve, et en grand secret : au hasard des appartements déserts au long desquels elle promène sa clientèle, des cafés où elle attable sa solitude auprès d’une brève ronde, toujours la même – amicale ou amoureuse, le sait-elle seulement (tant elle ose peu prendre ces voisinages fugitifs ou fidèles à bras-le-c...
Une passante en vacance
Article publié dans le n°1191 (01 avril 2018) de Quinzaines
L’Agente
(P.O.L.)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)