L’Or de la terre promise (1) reparut en 1964, à la faveur de la vogue pour le « roman juif », et connut un immense succès auprès des lecteurs et de la critique ; il occupe aujourd’hui une place centrale dans l’histoire du roman américain. Mais, en 1964, Roth avait depuis longtemps cessé d’écrire, quitté la vie littéraire, et connu de multiples vicissitudes professionnelles. Lorsque L’Or de la terre promise reparut, il vivait chichement dans le Maine du commerce et de l’abattage d’oies et de canards. Tout le monde le donnait donc pour l’homme d’une seule œuvre,...
Henry Roth et les demi-dieux de l'édition
Article publié dans le n°1092 (01 nov. 2013) de Quinzaines
Un Américain, un vrai
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