Tout d’abord, en affirmant la réalité incontournable de la dualité des sexes, foncièrement différents, voire opposés, Antoinette Fouque organise sa pensée dans la mouvance binaire de son époque, qui catégorisait chacun sous le joug de la rhétorique dominant/dominé. Le ton est vindicatif, offensif, il est militant ; et la pensée qu’il soutient perd parfois et paradoxalement de son efficacité, tant son expression frôle le slogan. Nous devons pourtant concéder qu’il s’agit là d’une œuvre qui se construit, comme Fouque le dit souvent, « en terre des hommes », que la différence des s...
Histoire(s) du féminisme
Article publié dans le n°1142 (07 janv. 2016) de Quinzaines
Il y a deux sexes
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