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Journal d'un pacifiste

C’est « l’air vif » de la liberté que Charles Baudouin respire en arrivant à Genève le 11 octobre 1915. Le voilà désormais à l’écart de ce que Romain Rolland, son maître, appelle « l’ignoble présent » de la nation en guerre.
Charles Baudouin
Un pays et des hommes : carnet de route (1915-1919)

Après des études de philosophie à Paris et à Nancy, au cours desquelles il s’est spécialisé dans la psychologie, le jeune Lorrain (il est né à Nancy en 1893) a accompli son service militaire en 1913 comme infirmier. Mobilisé en 1914, il est réformé – on lui a diagnostiqué une tuberculose pulmonaire – et, en rupture avec sa famille à forte tradition militaire, il a sollicité un poste à l’Institut Jean-Jacques Rousseau de Genève, fondé naguère par Édouard Claparède et Pierre Bovet.


Le journal qu’il tient par intermittence depuis l’adolescence et qu’il préfère appeler son « car...

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