Dans ce recueil de nouvelles, là encore un art presque traditionnel de la littérature sud-américaine, Gustavo Dessal nous conduit dans un univers subtilement décrit et nous mène, à partir d’une vision d’abord tout extérieure et selon un processus lent et dirigé, au plus profond de l’intimité, sans effusion, sans émotion, au cœur du monologue intérieur, jusqu’à faire basculer le lecteur d’une réalité objective quasi nosographique vers l’autre monde. Cet autre monde prend alors plusieurs formes, il évoque le rêve, le fantasmatique, l’inconscient, la mort sûrement. On se laisse emporter, co...
L'art du basculement
Article publié dans le n°1161 (14 nov. 2016) de Quinzaines
Trop rouge
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