La « pensée » – par quoi il faut entendre une philosophie contemporaine, issue de Foucault, Derrida, Blanchot… – serait jugée à la fois stérile et dangereuse, et se trouverait privée de ces « larges tranches de temps » que Rimbaud réclamait dans sa « Lettre du voyant » ; nous en serions à l’heure des « positivités triomphantes », un phénomène général, de civilisation, dont Gisèle Berkman privilégie quelques manifestations, comme l’évaluation omniprésente, dès l’enfance, la contestation de la psychanalyse, l’émergence de la neurobiologie, auta...
La pensée mutilée
Article publié dans le n°1090 (01 sept. 2013) de Quinzaines
La dépensée
(Fayard)
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