Ce nouvel ouvrage s’inscrit dans l’évolution récente de sa réflexion, qui vise à élaborer une « philosophie du vivre », nourrie d’une méditation assidue de la pensée chinoise mais aussi de son expérience personnelle : c’est ce qui donne à ses derniers écrits leur séduction et leur tonalité intime, qui n’est qu’apparemment paradoxale dans un essai sur le paysage, puisque celui-ci déplace, voire efface, la frontière entre l’intérieur et l’extérieur. Plusieurs passages, parmi les plus vibrants du livre, évoquent, sur le mode de la confidence, l’attachement de l’auteur à certa...
La vue et la vie
Article publié dans le n°1105 (16 mai 2014) de Quinzaines
Vivre de paysage ou l'impensé de la raison
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