Il est difficile de savoir comment Jehanne Leclerc, la donatrice du vitrail d’Ervy-le-Châtel, a lu Pétrarque (1304-1374). Peut-être dans la traduction des Triomphes (i Trionfi) de Simon Bourgouin, un érudit de la cour de François Ier qui contribua à introduire le pétrarquisme et à fonder les bases du français préclassique, avant la traduction du Canzoniere par Vasquin Philieul en 1548. Mais peut-être lisait-elle plus simplement Pétrarque dans le texte, à une époque où l’italien était une langue que pratiquaient les élites cultivées, les routes de Cha...
Le triomphe de Pétrarque
Article publié dans le n°1204 (16 nov. 2018) de Quinzaines
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