Cette lettre d’amour (en sous-titre) à l’absente s’adresse à celle que bien des poètes ont chantée et que Baudelaire a magnifiée dans son poème « À une passante » : la femme aperçue, élégante et gracieuse, qui a l’« air fatal des beautés qui se taisent ». Ils se sont croisés et ils se sont parlé, un peu, avant la guerre. À présent, le lieutenant Heller va retourner au front. Elle s’appelle Else, il l’appelle « madame ». Elle est la seule qu’il eût pu aimer, « celle qui s’était choisie en [lui]. Celle qui, sans le savoir, attendait d’être l’attendue. » Elle inca...
Lettera amorosa
Article publié dans le n°1176 (01 juil. 2017) de Quinzaines
Minuit en mon silence
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