Les travaux d’Evelyne Grossman – en particulier, les éditions et les études qu’elle a consacrées à Antonin Artaud – se situent au croisement de la littérature, de la philosophie et de la psychanalyse, et ce livre en est une parfaite illustration. Sans cesse nous passons de l’un à l’autre de ces domaines à travers deux auteurs qui sont de loin les plus commentés : Gilles Deleuze et Roland Barthes (les chapitres sur Marguerite Duras et Louise Bourgeois apparaissent davantage comme en contrepoint). Tout repose sur l’écart entre sensible et hypersensible et, si éloge il y a, il est l’éloge d...
Théories des émotions
Article publié dans le n°1168 (02 mars 2017) de Quinzaines
Eloge de l'hypersensible
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