En 1972, Joseph Brodsky (1940-1996), expulsé d’URSS pour des raisons politiques, s’installe aux États-Unis et y devient rapidement une figure importante de l’intelligentsia. Deux ans plus tard, lors d’un bref séjour à Paris, il se promène dans le jardin du Luxembourg où une statue à l’effigie de Marie Stuart lui inspire ces vingt sonnets, qu’il cherche par la suite à publier dans son pays d’adoption (« par la suite » englobe diverses péripéties, dont l’obtention du prix Nobel en 1987). Brodsky fait donc traduire ces sonnets par Peter France, mais, comme il maîtrise bien l’angla...
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Article publié dans le n°1112 (16 sept. 2014) de Quinzaines
Vingt sonnets à Marie Stuart (édition quadrilingue)
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