Au pourquoi écrire viendrait plutôt se substituer la question lancinante du pourquoi lire dans ces Poussières perdues, et, si l’auteur ne cesse de donner forme à cette question à travers ses deux personnages, il se garde – heureusement – d’y répondre. Pourquoi lisent donc Evan et Violet dans ce manoir, entourés d’une bibliothèque bâtie comme le cimetière d’à côté et séparés par « l’entrave », une paroi de verre, qui les empêche de se toucher l’un l’autre ? Pourquoi sont-ils là, surtout, à ne rien savoir l’un de l’autre, traversés par l’ennui, surveillés pa...
Un premier roman prometteur
Article publié dans le n°1108 (01 juil. 2014) de Quinzaines
Les poussières perdues
(Michalon)
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