Il reviendra au lecteur – ou pas – de démêler le vrai du faux. L’enjeu est sans doute ailleurs, peut-être que, confronté à l’échec de l’anonymat (ou de la difficulté à anonymer) se rachète-t-il par la réhabilitation, celle de Laura, qui n’est pas tant une « pauvre fille », pour le dire simplement que celle que l’on a fabriquée telle.
Eric Chauvier ne nous confronte pas à un déterminisme social simpliste même si au fond tout apparaît à sa place : la fille d’ouvrière est dans une situation précaire, le fils d’instituteur est devenu professeur dans une école d’architecture, quant à ...
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