Après Une odeur humaine (Farrago / Léo Scheer, 2004), Esther Tellermann, avec Première version du monde, son dernier livre, adopte la forme d’un récit ou plus exactement d’un récitatif. « C’est la voix, elle ne prétend rien que vous restreindre au premier son, c’est lui que vous n’aviez cessé de moduler, oui une vie entière est un long récitatif. »
À la lecture de ce récit, on vacille un peu, tant les habitudes narratives sont bousculées, tant Esther Tellermann demeure également fidèle à toute une époque pour laquelle la « poésie » permettait d...
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