Cette attention extrême aux mots et à leur importance dans l’histoire nous est dite, d’une certaine façon, dès la première page du roman. L’auteure y plante le lieu de l’intrigue : ce lac Boundary Pond, à la frontière du Québec et du Maine (États-Unis), qu’elle connait bien pour y avoir séjourné durant sa propre enfance. Sauf qu’on ne l’appelle pas Boundary, mais Bondrée : déformation linguistique que la narration impute à Pierre Landry, un trappeur mort (d’avoir aimé sans retour) depuis longtemps, mais dont les pièges se cachent encore dans les bois et dont le fantôme...
Words, words, words… and blood
Article publié dans le n°1159 (16 oct. 2016) de Quinzaines
Bondrée
(Rivages)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)