Cet espace manquant, Beaupré, devient poème occupé tout entier par celle qui ne peut plus hanter aucun autre lieu. Le narrateur la rejoint dans ce livre qui lui est explicitement dédié, comme cette première plaquette publiée en 1987, Jusqu’au soir1 : « Les volets sont clos / Ta main dans la mienne // Mère ma mère / Cette immobilité // […] Tu t’es endormie / Ou peut-être non ». S’il y évoque « toute une vie longuement d’amour / et les conversations », on devine des silences ; on y craint « ...
Attendre là
Article publié dans le n°1236 (17 mai 2021) de Quinzaines
Beaupré
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