Si ce livre est organisé très classiquement, il se distingue d’abord par l’association d’une très grande cohérence de l’ensemble et d’une totale diversité des formes utilisées pour ses trois parties.
La première comprend vingt-cinq poèmes en vers non mesurés. Comme pour beaucoup de poèmes de Paul Celan, les premiers mots en capitales semblent des titres, parfois anaphoriques : « NOUS N’ÉTIONS RIEN ». Ce « Nous » qui ouvre le poème place le recueil sous le signe de la fraternité. On pense au Testament1 de François Villon et à sa « Ballade des pendus »...
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