Livre du même auteur

Fils de trame et fils de chaîne

Gigogne et seul. Anise Koltz déroule le temps comme l’espace pour augurer la ligne infinie de chaque vie reliée à celle qui la précède ou lui succède. Une parole d’Albert Camus ouvre le livre, épigraphe pour énoncer ce à quoi nul ne devrait déroger : « Je ne connais qu’un seul devoir, celui d’aimer. »
Anise Koltz
Un monde de pierres

Camus écrivait dans ses Carnets, en septembre 1937, après la visite du Cloître des Morts de la basilique de la Santissima Annunziata de Florence : « Les nuages grossissent au-dessus du cloître et la nuit peu à peu assombrit les dalles où s'inscrit la morale dont on dote ceux qui sont morts. Si j'avais à écrire ici un livre de morale, il aurait cent pages et 99 seraient blanches. Sur la dernière, j'écrirais : "Je ne connais qu'un seul devoir et c'est celui d'aimer" Et, pour le reste, je dis non. Je dis non de toutes mes forces. Les dalles me disent ...

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