Camus écrivait dans ses Carnets, en septembre 1937, après la visite du Cloître des Morts de la basilique de la Santissima Annunziata de Florence : « Les nuages grossissent au-dessus du cloître et la nuit peu à peu assombrit les dalles où s'inscrit la morale dont on dote ceux qui sont morts. Si j'avais à écrire ici un livre de morale, il aurait cent pages et 99 seraient blanches. Sur la dernière, j'écrirais : "Je ne connais qu'un seul devoir et c'est celui d'aimer" Et, pour le reste, je dis non. Je dis non de toutes mes forces. Les dalles me disent ...
Fils de trame et fils de chaîne
Article publié dans le n°1151 (16 mai 2016) de Quinzaines
Un monde de pierres
(Arfuyen)
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