Après le passé simple et le passé composé, nous découvrons avec Armand Dupuy un autre temps de conjugaison, le « présent faible », faible comme ce « e », improprement nommé « e muet », qui peut se prononcer ou pas selon sa position dans la phrase ou selon le locuteur. Présent qui se vit ou ne se vit pas ?
L’acceptation de l’ennui, en fuyant tout divertissement, permet d’exercer sa lucidité et d’affronter la pensée de la finitude en donnant une vraie durée à l’instant présent, avant qu’il glisse dans le passé.
L’amenuisement, l’indifférencié, sapent le présent de certitu...
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