Dans Veracruz, la littérature ne se laisse jamais oublier. Le livre s’ouvre sur une conférence sur Proust que le narrateur doit donner à l’université, mais, comme il l’intitule « Proust m’énerve », nous sommes prévenus qu’il ne convient pas d’aborder les textes comme des icônes, avec des pincettes. Puis, après quelques rapides scènes de bars, de plages et d’hôtel, nous voici enfermés pour quatre chapitres dans la superbe bibliothèque du palais Medina-Schmidt, parmi des milliers de classiques espagnols en allemand, en français, en italien. Dans les chapitres qui suivent, le narra...
L’art baroque de la tromperie
Article publié dans le n°1147 (16 mars 2016) de Quinzaines
Veracruz
(Verdier)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)