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L'encre de la mélancolie

Une tache d’encre formerait un diptyque avec un précédent livre, Un seul souvenir, qu’Olivier Schefer a publié en 2016 chez le même éditeur, l’article indéfini qui introduit ces deux titres témoignant d’une même indétermination. Dans Un seul souvenir, qui raconte un voyage sentimental dans les Balkans, on ne saura pas de quel souvenir exactement il s’agit, comme si Olivier Schefer avait eu besoin de ce livre pour écrire Une tache d’encre.
Olivier Schefer
Une tache d'encre
(Arléa)

Le centre de gravité du livre repose sur la disparition d’une mère, une mère qui, tant qu’elle était vivante, retenait quelque chose qu’on devine être la trop forte personnalité d’un père ou la présence rivale d’un frère. Mais, bien que l’écriture s’expose avec un certain risque et qu’il soit difficile de démêler la part de fiction des éléments autobiographiques, la lecture d’Une tache d’encre déborde ce cadre réducteur. Le livre débute et se referme par cette mort, par le « journal de deuil » que le récit accomplit, tout en nuance, au sens barthésien du terme (un styl...

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