Le centre de gravité du livre repose sur la disparition d’une mère, une mère qui, tant qu’elle était vivante, retenait quelque chose qu’on devine être la trop forte personnalité d’un père ou la présence rivale d’un frère. Mais, bien que l’écriture s’expose avec un certain risque et qu’il soit difficile de démêler la part de fiction des éléments autobiographiques, la lecture d’Une tache d’encre déborde ce cadre réducteur. Le livre débute et se referme par cette mort, par le « journal de deuil » que le récit accomplit, tout en nuance, au sens barthésien du terme (un styl...
L'encre de la mélancolie
Article publié dans le n°1173 (16 mai 2017) de Quinzaines
Une tache d'encre
(Arléa)
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