Dans un quatrain liminaire, le poète avance sa contrainte d’écriture :
Chaque matin, depuis le 29 août 2013,
chaque matin je tente de disposer un distique de peu.
Passent les heures et il s’efface.
La journée s’envenime.
Il s’agit donc de saisir l’instant du réveil, les mots venus de la nuit ou de l’aube. Non ponctués, avec deux vers de longueurs généralement différentes, les distiques, sans rime, peuvent avoir l’allure de haïkus ou d’aphorismes. On dirait des notes atmosphériques sur la météorologie extérieure ou intér...
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