Le roman de Franz Werfel s’articule autour de cet ordre ministériel (dont Werfel ne donne pas le texte, mais tout le livre en expose l’application et résonne de son implacabilité), et d’une réflexion de caractère moral et religieux : « Allah habitait en eux comme dans tous les hommes », se dit l’un des héros, l’agha Rifaat Bereket, un vieux Turc sage et ouvert, ami indéfectible des Arméniens.
Également ami des Arméniens maudits, Franz Werfel, écrivain autrichien né en 1890 à Prague, était juif et portait ce qu’avec amertume le poète russe Boris Sloutski, lui-mê...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)