Encore faut-il s’entendre sur ce mot de fantastique, devenu un tic de langage pour désigner des œuvres mythiques, gothiques, romantiques, frénétiques… très différentes dans les univers qu’elles proposent, leur rapport au réel, à la raison, à l’inquiétante étrangeté des refoulés qui s’en retournent dans leur tombe, dans leurs draps ou dans nos têtes. N’entrons pas ici dans les débats d’écoles, quoiqu’ils posent des questions essentielles : y a-t-il un autre monde derrière ou à côté du nôtre ? Qui l’habite, quels êtres maléfiques et de quelle nature ? Faut-il craindre sa ...
Le fantastique : de la réalité augmentée
Article publié dans le n°1146 (01 mars 2016) de Quinzaines
Le goût de l'ombre
(Grasset)
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