Elle réussit en effet ce tour de force d’introduire à toute la philosophie sartrienne de la conscience en n’évoquant que les romans, La Nausée et les trois volumes parus et traduits des Chemins de la liberté. Puisque la nouveauté tranchante de cette pensée touche l’existence et les relations entre les êtres, il est, selon elle, à la fois logique et indispensable non seulement que le roman la prenne en charge, soit le mieux placé pour le faire, mais encore qu’il en sorte profondément renouvelé. Or, montre-t-elle avec une grande clarté, les romans de Sartre ne parviennent...
Le grand tournant
Article publié dans le n°1121 (01 févr. 2015) de Quinzaines
Sartre. Un rationaliste romantique
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