En 2013, Michèle Audin a écrit un récit relatant la « vie » de son père, Maurice Audin, également mathématicien, tué par des militaires français en 1957, durant la guerre d’Algérie (Une vie brève, Gallimard, 2013). Après le succès de ce livre, elle a davantage adopté une forme romanesque pour évoquer – dans Cent vingt et un jours (Gallimard, 2014) et Mademoiselle Haas (Gallimard, 2016) – la vie de personnages anonymes, celle notamment de femmes dont le destin a été effacé par l’histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.
Cette fois, elle e...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)