Le titre du recueil a une portée poétique autant qu’éthique. On pourrait forcer le trait en parlant d’une « esth-éthique » que le titre nous fait pressentir tout de suite, avant la lecture entamée. Le but de ce mouvement « aller » (à l’infinitif, ce qui implique qu’il faille aller à l’infini) n’est pas clos ni défini, comme le montre l’emploi adverbial de la préposition « vers ». Si une préposition implique généralement une complémentation, elle n’ouvre sur rien dans le titre. Il ne saurait exister, ce lieu vers lequel le poète voudrait nous conduire. Tout d’abord, puisque ce se...
« Ma vie en moi plus vaste que moi »
Article publié dans le n°1255 (30 août 2023) de Quinzaines
Aller vers, poèmes
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