D’abord, il faut couper les pages pour les lire : cet acte fonde la lecture, Marc Dugardin y fait allusion dans sa préface, comme si la coupure, et non la suture, faisait émerger les vivants mots qui nous brûleront ou nous ouvriront un monde nouveau. Le paradoxe du titre, emprunté à Christian Bobin (et mis en lumière par la « joie d’abîme » qui lui est contiguë avant la préface), place la vie et la mort à proximité d’un même point.
L’organisation de l’ouvrage en trois « stèles » fait immédiatement surgir, en nous lecteurs, les Stèles de Victor Segalen. Le poète brestois ...
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