Le titre français, plus explicite que le titre hongrois, met l’accent sur les liens sous-jacents entre l’innocence et le crime, et suggère d’emblée l’un des principaux intérêts de ce roman : la manière dont les relations entre les personnages, au prix d’une mise à nu salutaire mais violente, font avancer l’action vers son dénouement ultime. Et il y a bien quelque chose de la tragédie dans Seul l’assassin est innocent, non seulement dans l’élaboration même du récit, et dans ce qu’il a d’inéluctable, mais aussi dans la construction de personnages archétypaux, comme la nourrice, par ...
Un grand crime est dans l'air
Article publié dans le n°1133 (01 août 2015) de Quinzaines
Seul l'assassin est innocent
(Phébus)
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