Ce roman aurait pu s’intituler Les Beaux Garçons, en écho aux Jeunes Filles de Montherlant. Le narrateur l’admet d’emblée : « Si je devais réfléchir à ce pour quoi j’ai commencé à écrire, je dirais que la littérature, pour moi, consiste à décrire de beaux jeunes hommes. » En quête de beaux garçons, alors qu’il vient d’avoir trente ans et ne parvient plus à écrire ni même à désirer comme autrefois, Robin s’entiche de Sven, un clochard taciturne qu’il a croisé dans les rues de Lyon, mélange de Glenn Gould – « Gould avec un air avachi...
Une étrange solitude
Article publié dans le n°1256 (17 oct. 2023) de Quinzaines
Prélude à son absence
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