Question plus nette, plus catégorique dans La Nuit de Gethsémani (Paris, 1923) que dans Dostoïevski et Nietzsche, la philosophie de la tragédie (Saint-Pétersbourg, 1903) (1), l’une de ses premières œuvres où les lignes de force de Chestov se mettent en place. Mais elles sont bien là. Dostoïevski et Nietzsche, pour Chestov, sont les hommes du souterrain, Pascal est celui de l’abîme. Tous trois, entraînés par « une force fatale », ont quitté l’existence ordinaire et sa morale ordinaire pour la « morale de la tragédie ». Si la voix souterraine,...
Une parole sans alliage
Article publié dans le n°1070 (16 oct. 2012) de Quinzaines
La philosophie de la tragédie. Dostoïevski et Nietzsche
(Le bruit du temps)
La nuit de Gethsémani. Essai sur la philosophie de Pascal
(Edition de l'Eclat)
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