Tout ce que regarde Milène Tournier autour d’elle, en ville principalement, semble entrer dans le poème. Elle marche 20 à 30 kilomètres par jour, saisit des gestes ordinaires, capte des scènes, images, émotions qu’elle lit et relie. Elle nous chahute par une identification, une chute malicieuse ou la mise au jour de blessures ou de failles. Parmi ces notes prises sur le vif se glisse parfois l’intime de la poète :
« J’ai souri à la fille dans le bus qui pleurait
Sans savoir que la semaine d’après
Ce serait moi.
C’est vrai alors
...
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