Pour entendre Caroline Sagot Duvauroux, il faut accepter d’être constamment décentré : de la syntaxe, de la logique attendues. Son écriture désarme par utilisation constante de la marge. Dès les premières pages, elle nous prévient : « Et si […] la poésie et l’art contemporain ont touché les limites de leurs compétences respectives, tant mieux c’est leur boulot les limites, non ? Ou bien nommons ça autrement. Folle allure ? »
Et c’est ainsi que le lecteur se voit entraîné dans une folle équipée où le penser et l’écrire se joignent, s’éloignent, parfois s’ignorent...
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