Monika Held ne s’intéresse guère aux bourreaux, ils sont dans le box des accusés et leur culpabilité est entière. Sans circonstances atténuantes, sans qu’on essaie de comprendre comment des individus ordinaires peuvent se transformer en monstres sadiques tout en gardant un comportement « normal » avec leurs proches. Toute l’attention se focalise ici sur les victimes, puisqu’on sait d’emblée de quel côté est le mal : la perspective n’est ni celle d’Hannah Arendt, ni celle de Jonathan Littell, il s’agit avant tout d’explorer la nature de la (sur)vie que les victimes ont arrachée ...
Aimer après Auschwitz
Article publié dans le n°1113 (01 oct. 2014) de Quinzaines
Sur place, toute peur se dissipe
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