Une « neige d’avril », tardive et miraculeuse, est entrée dans le poème, celle d’une rose, au nom singulier, qui dès le début du livre évoque le printemps qui fleurit, sans faire oublier l’hiver qui reviendra : ce qui entoure, dans l’éveil d’avril, occupe le regard sans lui suffire. Dans « l’ombre adolescente et pas peu fière d’un jeune tilleul », la vie rapproche le poète-témoin des présences dans le jardin qu’il nomme avec précision : fleurs, arbres, oiseaux… Voici « une conscience exsangue la demeure et le lieu », comme si ces seul...
« Galets dans la gorge »
Article publié dans le n°1220 (01 oct. 2019) de Quinzaines
La Demeure et le Lieu
(Faï Fioc)
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