La périphrase contourne le nom. Qui sont-ils, « ceux-là » ? Pourquoi cette malédiction ? La première encre noire de Jean-Gilles Badaire nous propose la longue silhouette macabre et menaçante d’une sorte de pendu sans corde.
La Vaudoise Marie-Laure Zoss a composé ce livre, comme les précédents, d’une série de courts textes en prose, sans majuscule au début ni point à la fin. C’est un flux qui s’arrête et reprend, comme par saccades. C’est le « sauve-qui-peut des syllabes » d’« une langue impossible à parler ». Le rythme heurté des phrases, la succession des conso...
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