Ce combat est celui de l’« espace littéraire », tel que l’approchera Maurice Blanchot en 1955, le propulsant ensuite en un « livre à venir ». Ce livre à venir, cette tentative d’approche du centre de l’œuvre et de l’espace littéraire en ouvrant en l’écriture l’espace du dedans et l’espace du dehors, s’accordent pleinement à l’art poétique de Guillevic. La particularité de ce recueil, c’est que, pour parvenir à cet effleurement, à ces frottements qui font naître du sens, Guillevic déplace la poésie des choses vers la poésie de l’Autre.
Il est question de rencontr...
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