Devant les « dessins déchirés », paysages ébauchés, gribouillés, de Guy Calamusa, James Sacré s’interroge : que faire de ces traces ? Son poème doit-il devenir une « corbeille à papier » ? Ces dessins à l’encre noire se situent quelque part entre Lascaux et Basquiat : on y voit des stries, des signes répétés (des oiseaux ?), une échelle, un large Y qui pourrait être un arbre…
Or l’humilité guide le poète dans sa recherche de la beauté. La trouve-t-on en dessinant un maladroit mouton qu’un petit prince égaré réclame en chacun de nous ? Ou bien toute déma...
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