Livre du même auteur

L’eau vive

Est-ce par effraction que nous glissons au cœur du poème de cette cérémonie, dédié « à ce frère, / cette compagne, / ce jour » ? Nous voyons avec le narrateur, à ras d’herbe, « le daphné rouge et blanc, la sarriette des jardins », ce paysage d’Éden familier.

Treize rectangles inégaux de prose sans point, même à la fin, sans majuscule au début. Nous sommes pris dans un continuum de temps flottant vers sa dispersion.


Sur la première page, pas de chrysanthèmes, mais une longue subordonnée causale (sans proposition principale), livrée à elle-même : « parce qu’il n’y aurait eu que ce peu »… Est-ce un adieu, une prière pour que les fleurs rejoignent ce qui fut, celle qui fut, dans une cérémonie orchestrée par la nature seule en présence des êtres aimés (« compagne et frère ») ?


C’est simple et fort, noué par des v...

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