Dans les années 1970/1980, le poète Charles Racine avait des admirateurs passionnés. Après les revues L'Éphémère, en 1967 et 1970, Le Nouveau Commerce, en 1970, et Argile, en 1975, la revue de Michel Deguy Po&sie lui ouvrait les pages de son tout premier numéro tandis que "Le sujet est la clairière de son corps" paraissait chez Maeght dans la collection « Argile », avec des gravures de Chillida. Après sa mort en 1995, la revue Po&sie a continué à lui être fidèle en publiant à plusieurs reprises certains de ses poèmes.
Légende posthume. Oeuvres I
Dans les années 1970/1980, le poète Charles Racine avait des admirateurs passionnés. Après les revues L'Éphémère, en 1967 et 1970, Le Nouveau Commerce, en 1970, et Argile, en 1975, la revue de Michel Deguy Po&sie lui ouvrait les pages de son tout premier numéro tandis que "Le sujet est la clairière de son corps" paraissait chez Maeght dans la collection « Argile », avec des gravures de Chillida. Après sa mort en 1995, la revue Po&sie a continué à lui être fidèle en publiant à plusieurs reprises certains de ses poèmes.
Qui était Charles Racine ? Un poète suisse de langue romande, lié à Jean Starobinski, Jacques Dupin, Yves Bonnefoy, Michel Deguy, Giacometti, Tàpies... On l'a comparé à Paul Celan. Et Martine Broda, traductrice de ce dernier, a préfacé avec Jacques Dupin Ciel étonné, paru chez Fourbis en 1998. Mort à 68 ans en 1995, il semble que Charles Racine s'était progressivement retiré de la communauté littéraire qui pourtant le fêtait, ce qui explique peut-être en partie le silence qui entoure désormais son oeuvre.
Le présent volume rassemble les poèmes édités de son vivant. Il devrait être suivi de Y a-til lieu d'écrire (Œuvres II, poèmes inédits écrits entre 1942 et 1969) et d'Épitaphes (Œuvres III, poèmes inédits écrits entre 1970 et 1992).
« enfant, ta fleur des années de cour
le beau visage enté dans la nuit
te sépare d'une caresse
ingénue pour le ciel
Ta lèvre d'un âge attardé
miraculeuse ta peau
amoncellements de pétales soyeux
et foulés
douce Donnée sur les pavés jaloux »
Marie Etienne
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