Seul et au pluriel, l’adjectif du titre nous confronte à une limite temporelle. Le livre se place entre un exergue initial et un final. Le premier, de Kafka, montre des humains tournés vers le passé, « perdus » dans le présent. C’est la perte du futur, de tout espoir, c’est le « froid désarroi » qui suit la fin de « nos rêves enthousiastes ». Le dernier est emprunté à La Vita nuova de Dante, qui raconte le parcours d’un homme vers la lumière. La phrase latine est dite par Amour au narrateur pour le remettre sur le vrai chemin : « Tempus est ut præt...
Il est temps
Article publié dans le n°1244 (05 mai 2022) de Quinzaines
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