Julien Bosc a choisi pour ce livre un cadre qui l’inscrit dans l’histoire de notre poésie : une suite de cent cinq dizains par groupes de trois, comme un écho à la Délie de Maurice Scève, le poète de la Renaissance lyonnaise, qui terminait son poème en affirmant continuer à pleurer et brûler après sa mort en son tombeau même. Avec Julien Bosc cependant, ni décasyllabes ni rimes. Les vers sont libres, s’allongeant ou s’abrégeant au fil des strophes, variant les rythmes.
Au cœur de ce livre, l’empêchement qui nourrirait l’écriture dans la soustraction qu’il impose : quelqu...
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