Kertész, personnage insaisissable aux formules brillantes qui résonnent parfois comme des aphorismes, tient ce journal entre 2001 et 2003 alors qu’il est en train d’achever la rédaction de Liquidation, ce roman qui, tel un tableau de Turner, voit ses contours nets s’estomper « dans le brouillard au fond duquel on devine une lueur mystérieuse : l’existence même ». C’est avant tout le journal d’un écrivain qui lutte sans relâche pour que son œuvre voie le jour, qui vit alternativement des moments d’euphorie exaltée et d’abattement profond, pris tout entier dans l’écritur...
Les confessions de Kertész
Article publié dans le n°1069 (01 oct. 2012) de Quinzaines
Sauvegarde. Journal 2001-2003
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