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Les lois de l’hospitalité

Deux poètes viennent d’utiliser le même démonstratif qui tient à distance pour le titre de leurs livres. Mary-Laure Zoss dans « Ceux-là qu’on maudit » et Patricia Cottron-Daubigné dans « Ceux du lointain ». La périphrase, dans les deux cas, veut réveiller les consciences.

Ceux du lointain, on les nomme « migrants » pour ne rien savoir d’eux, d’où ils viennent ni pourquoi. Ils disparaissent de notre vue :


« Pauvres gens à qui nous enlevons même
la petitesse d’un pré-fixe comme un bout de terre
un petit pré qui ne serait pas carré
mais à vivre
im-migrants accueillis nulle part
[…] migrants corps errants sur notre séjour de morts »


Patricia Cottron-Daubigné, relisant L’Énéide, retrouve dans le poème de Virgile ce drame des humains chassés par la g...

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