« Il pleut ? // c’est de l’enfance à l’acrylique ». Le poème liminaire établit un lien entre poésie et peinture à l’eau. Au fil des pages, des fragments de paysages apparaissent, peints à l’eau : la pluie, la jeune Loire, une piscine, et sans doute des larmes. L’ensemble du livre apparaît comme la construction de ruines imaginaires, un adieu au passé de l’enfance qui peu à peu se dissout dans la mémoire.
Des vers courts introduisent des scènes brèves et lacunaires. La mémoire s’est écartée d’une restitution complète, les impressions sont livrées dans une langue simple, a...
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