« Cette journée qui s’achèverait par la Grande Chute commença par un orage matinal » : la première phrase contient tout le récit. Il s’ouvre sur un coup de tonnerre suivi de ces éclairs qui, dans les vieux films d’épouvante, donnent vie à des créatures monstrueuses, produits du cerveau malade d’un savant fou. Mais ici c’est un homme qui s’éveille, prêt à abandonner son nid douillet pour aller vers le monde, disposé soudain à « intervenir, faire face, se manifester », concrètement à quitter la maison de campagne où il a passé la nuit avec une femme qu’il doit retrou...
Du silence à l'écriture
Article publié dans le n°1106 (01 juin 2014) de Quinzaines
La grande chute
(Gallimard (Du monde entier))
Essai sur le lieu tranquille
(Gallimard (Arcades))
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