Il y a presque quarante ans paraissait ce livre dont rendait compte Luc Pinhas dans La Quinzaine littéraire. Il distinguait alors l’« entreprise romanesque » d’Eugène Savitzkaya, d’un « abord ironiquement facile », et sa démarche « poétique », dont relève Les couleurs de boucherie, avec des textes qui « prennent d’emblée à la gorge1 ».
Dans son avant-propos, l’auteur souligne l’importance pour lui, à l’époque d’écriture de ce livre, du Tombeau pour cinq cent mille soldats de Pierre Guyotat paru en 1967. L’anthologie...
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