En ce sens, elle écartait de la poésie et de l’écriture toute entreprise individuelle pour attoucher une parole plurielle. Elle l’écrit : « personne n’a de voix à soi ». La langue serait le lieu de l’énigme, et la poésie de Dominique Dou fait parler cette énigme de la langue en mutation (c’est-à-dire en partage). Elle essaye de faire entendre cette « parole non parlante » dont parlait Maurice Blanchot dans L’Entretien infini, et qui est « le doux bruissement humain en nous, autour de nous ». Tout l’enjeu se situe là, dans ce q...
Le poème est une sur-vie
Article publié dans le n°1173 (16 mai 2017) de Quinzaines
Sentinelle
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)