C’est un petit livre bleu-gris à l’ambition modeste, un art d’écrire simple, celui d’Antoine Émaz : dès la première phrase, il écarte l’infinitif qui pourrait en faire une leçon. Il introduit ce je indispensable dans la trilogie poétique « moi, monde, mots[1] » : « Tenter de dire écrire. Ou plutôt, comment j’écris ; en cette matière, chacun ne peut parler que pour soi, faire ce qu’il peut avec ce qu’il a. »
C’est une tentative. On n’est pas sûr, on essaie, on s’obstine, « [...
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